lunedì, Maggio 12, 2025
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A Macfrut deux appels d’offres de 440 millions de dollars pour un projet agricole en RDC

AGI – Un projet de grande envergure de 6,6 milliards de dollars conçu dans le but d’assurer une transformation structurelle rapide du secteur agricole en République démocratique du Congo (RDC), à travers une approche d’investissement ciblée et intégrée. C’est le but du Programme de Transformation Agricole (PTA), initiative illustrée à l’occasion de l’édition 2024 du Salon Macfrut et qui cette année entre dans sa phase opérationnelle, avec le financement des deux premiers projets pour un montant de plus de 440 millions de dollars. Financés par la Banque africaine de développement (BAD), les deux projets visent à accroître la productivité nationale en RDC dans diverses chaînes de valeur, du secteur des fruits et légumes (légumes et légumineuses) au cadre agricole plus général (principalement le manioc, l’huile de palme, le maïs, le soja). L’objectif est de réduire les importations alimentaires de 60%, estimées à près de 6,5 milliards de dollars par an au cours des cinq prochaines années.

 

 

Avec une population d’environ 100 millions d’habitants, Kinshasa importe une grande partie des aliments qu’elle consomme, d’où la nécessité de développer sa propre production nationale. Il s’agit d’un des plus grands pays d’Afrique, huit fois plus vaste que l’Italie, avec plus de 80 millions d’hectares de terres cultivables, dont seulement 10% sont actuellement exploités. Le cadre du projet vise, comme l’ont expliqué les autorités congolaises, à donner “la revanche du sol sur le sous-sol”: un nouveau paradigme de développement économique national basé non plus sur les ressources minérales (sous-sol) mais sur un développement agricole dans lequel les fruits et légumes ont une place centrale (sol). Dans ce contexte, l’acquisition de technologies et d’équipements pour développer les compétences agricoles et créer une chaîne de valeur efficace joue un rôle clé. D’où les grandes opportunités qui s’ouvrent aux entreprises italiennes, qui ont toujours été leaders mondiaux dans le domaine des technologies du secteur.

Cette dynamique est stimulée par l’impulsion du Plan Mattei sur le continent africain, qui bénéficie en RDC du soutien de l’Anapex (Agence Nationale de Promotion des Exportations), de l’Ambassade d’Italie et de l’Agence pour l’internationalisation des entreprises Ice. A la présentation du projet dans le cadre du salon Macfrut ont pris part le président de l’expo, Renzo Piraccini, le PDG d’Anapex, Mike Tambwe, le directeur central de l’internationalisation économique du ministère des Affaires étrangères, Fabrizio Lobasso, l’ambassadeur du Congo-Kinshasa, Paul-Emile Tshinga Ahuka, le professeur du département d’économie agricole de l’Université de Kinshasa, Roger Ntoto, Mbuyi Mukendi Joseph de Fspees et le professeur de l’Université de Kinshasa Peter Kasongo Batusse.

 

 

Le directeur pour l’internationalisation économique de la Farnesina, Lobasso, a exprimé son grand enthousiasme pour la rencontre. “Nous sommes très heureux d’être ici ensemble: le Congo est un pays ami qui occupe une place importante dans nos cœurs. Ce qui nous unit le plus, ce sont des valeurs communes: la famille, le respect des traditions, l’attention portée aux jeunes, l’hospitalité”, a-t-il affirmé, en soulignant que le plan présenté par la République démocratique du Congo “est un projet très important”. L’Italie, a poursuivi Lobasso, “est un fervent défenseur du multilatéralisme en Afrique. La Banque africaine de développement, qui impulse le plan congolais, est un organisme multilatéral que nous soutenons aux niveaux stratégique et opérationnel. L’exercice congolais s’inscrit dans la droite ligne du ‘partenariat paritaire’ qui caractérise nos relations et qui a été récemment clairement réaffirmé avec le Plan Mattei. Ce plan est avant tout une façon d’être ensemble dans la relation, de s’impliquer et de réfléchir ensemble aux initiatives futures sur lesquelles nous pouvons travailler”, a-t-il ajouté. De toute évidence, pour Lobasso “les secteurs de l’agroalimentaire, de l’alimentation et des fruits et légumes deviennent le lien fondamental et le plus immédiat pour créer de nouvelles conditions de partenariat, concrétiser cette synergie et honorer la promesse mutuelle de grandir ensemble”.

 

 

 

La République démocratique du Congo dispose d’un énorme potentiel dans le secteur des fruits et légumes. Parmi les objectifs à atteindre figurent le développement des politiques agricoles et la nécessité de soutenir et de développer l’emploi des jeunes. Les projets comprennent divers types d’intervention, notamment l’aménagement de 5 000 hectares de périmètres rizicoles, la construction d’infrastructures pour cinq centres de recherche (Maï Ndombe, Kwilu, Yangambi, Boteka, Nganda-Jika), la création de systèmes d’approvisionnement en eau potable à énergie solaire, la création de dix centres communautaires de développement des métiers agricoles et la construction de cinq centres de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agroalimentaire. L’acquisition de technologies pour l’innovation du système agricole dans divers domaines sera également fondamentale pour le développement des projets.

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