AGI – La Fondation Renewable Energy Solutions for Africa (RES4Africa) et la Fondation E4Impact ont signé un protocole d’accord (MoU) pour renforcer leur collaboration et promouvoir les initiatives entrepreneuriales dans le secteur énergétique africain. Ce partenariat stratégique, selon un communiqué conjoint, vise à tirer parti de l’expertise et des forces des deux organisations pour favoriser l’électrification durable, accélérer la croissance entrepreneuriale et faciliter le transfert de connaissances à travers le continent. L’accord établit l’engagement commun de RES4Africa et E4Impact à soutenir les entrepreneurs, les professionnels et les jeunes africains à travers des initiatives d’incubation et d’accélération, des programmes de formation technique et managériale, y compris des MBA spécialisés, des ateliers et des initiatives de renforcement des capacités sur mesure. En combinant l’expertise technique de RES4Africa en matière d’énergies renouvelables avec la présence locale établie d’E4Impact dans plusieurs pays africains et son expérience dans le développement des entreprises locales, la collaboration jouera un rôle clé dans la promotion de l’innovation et de l’investissement dans le secteur de l’énergie verte. Le mémorandum restera en vigueur pendant trois ans, les deux organisations s’engageant à identifier de nouvelles synergies et à développer conjointement leurs activités en faveur de la transition énergétique en Afrique.
RES4Africa est depuis longtemps un acteur de premier plan dans la promotion de solutions énergétiques durables, facilitant le dialogue entre les acteurs publics et privés et soutenant le développement de politiques énergétiques et d’initiatives d’entrepreneuriat des jeunes visant à améliorer l’accès à l’électricité en Afrique. E4Impact, pour sa part, dispose d’une solide expérience dans l’accompagnement des start-ups africaines, le renforcement des entreprises locales et la construction de partenariats stratégiques entre entreprises africaines et internationales. Dans le cadre de ce protocole, les deux organisations collaboreront sur une série d’initiatives, notamment le soutien aux start-ups et aux entrepreneurs, l’organisation d’événements conjoints et d’activités de sensibilisation, ainsi que le développement de projets innovants visant à renforcer l’écosystème des énergies renouvelables en Afrique. Les parties exploreront également les possibilités de renforcer les capacités entrepreneuriales dans le secteur de l’énergie grâce à des programmes de formation ciblés, visant à doter les dirigeants et les innovateurs des compétences nécessaires pour favoriser le développement durable.
“La transition vers un avenir énergétique durable et résilient en Afrique ne repose pas seulement sur des investissements dans les infrastructures, mais nécessite également une génération d’entrepreneurs et de professionnels qualifiés, capables de promouvoir l’innovation et les solutions locales”, a affirmé Roberto Vigotti, secrétaire général de RES4Africa. Pour le dirigeant, le partenariat avec E4Impact représente “une étape fondamentale pour combiner notre expérience dans les énergies renouvelables avec leur expertise en développement commercial: ensemble, nous créerons des opportunités concrètes de renforcement des capacités et de partage des connaissances, pour la croissance d’un écosystème de leaders capables de conduire la transition verte de l’Afrique”. Les réflexions de Mario Molteni, PDG de la Fondation E4Impact, vont dans le même sens. “Nous sommes ravis de cette collaboration car nous reconnaissons une forte complémentarité entre nos visions: E4Impact est spécialisé dans le soutien et le développement de l’entrepreneuriat en Afrique depuis des années, tandis que RES4Africa possède une solide expérience dans le secteur des énergies renouvelables”, a-t-il affirmé, rappelant la “présence étendue d’E4Impact dans 21 pays africains”. “Nous sommes convaincus de l’importance des synergies stratégiques telles que celle signée aujourd’hui avec RES4Africa afin de promouvoir un développement durable et innovant sur le continent africain grâce à des programmes de formation, au réseautage et au transfert de connaissances”, a ajouté Molteni.
